12 juillet 1943, plaine de Prokhorovka. C’est le jour du plus gigantesque affrontement de chars de l’histoire, dans un vacarme et une poussière qui effacent le ciel bleu estival. Maria ROKHLINA, dix-huit ans, instructrice sanitaire à la 95e division de la Garde, ramasse les blessés sur le champ de bataille. Un témoignage cru, premier extrait – hélas court pour cause d’inaccessibilité temporaire des rushes (coronavirus) – du très riche entretien avec Maria Mikhaïlovna.

Août 1943. Après sa victoire défensive à Koursk, l’Armée rouge lance l’opération ROUMIANTSEV contre le saillant de Kharkov. Les chars T-34, lancés à travers les percées de l’infanterie et des canons autotractés dans le front allemand, s’enfoncent jusqu’à cent kilomètres derrière les lignes. Pour la première fois, les Panzers sont débordés. L’armée rouge a réussi sa première opération en profondeur, idée née pendant la guerre de Sécession américaine, reprise par les Russes puis qui s’est imposée pendant la Grande Guerre.

Dans les années 1930, des bruits étouffés finissent par parvenir aux oreilles des plus hautes sphères décisionnelles des Etats-Unis, et tout particulièrement à celles de l’état-major de l’U.S. Army : les Soviétiques seraient en train de mener des recherches théoriques à un niveau d’abstraction encore jamais atteint dans la sphère de la stratégie et de la tactique.

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En ce glacial samedi 6 janvier 1945, Churchill et Eisenhower – commandant les armées alliées en Europe – sont accablés : voilà un mois que les Alliés ne progressent plus. Ils demandent d’urgence à Staline de soulager le front Ouest. Ils ne pouvaient pas mieux tomber : l’Armée rouge préparait précisément le coup de bélier qui doit repousser Hitler jusqu’aux portes mêmes de Berlin. Staline accélère le chronomètre : en 48 heures, sept cents kilomètres de front s’embrasent à l’Est.

Aux toutes premières heures de 1945, l’empire nazi s’étend, du sud au nord, sur 3000 km, des Apennins italiens à l’océan Arctique. D’ouest en est, il est beaucoup plus effilé : 800 km séparent la pointe occidentale de l’Armée rouge, en Hongrie, de la pointe alliée en Alsace ; mais l’Europe d’Hitler s’étend encore sur 1,5 million de km2, sur quinze pays du début du XXIe siècle, et ses portes sont défendues par l’armée la plus expérimentée au monde.

De 1939 à 1941, la vaste Pologne du traité de Versailles est vaincue puis occupée par son ex-partenaire géopolitique allemand. Le Reich débite le pays en tranches et leur affecte chacune un rôle prédéfini par un plan établi selon des théories qui englobent l’extermination des Polonais. Les deux briques les plus importantes de l’ex-Pologne sont le Gau du Wartheland et le Gouvernement général des Territoires polonais occupés, qui vont servir à répétition de zones de meurtre de masse.